Maskeem

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Article par Maskeem

Erable

Dimensions: L:20 cm, l:10 cm, h:12 cm. Essences utilisées: érable ondé, padouk. Finition: gomme laque.

Technique « folding »

Suite à l’article réalisation d’une marqueterie, je vous propose de suivre à présent la réalisation d’une boîte (deux pour être précis, avec les essences interverties) utilisant la technique dite « folding » qui signifie pliage.

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0°/ Première étape: modélisation 3d par informatique afin de bien choisir les proportions (rapports entre Longueur, largeur et hauteur), et définir les placements des usinages (rainures, feuillures…)

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1°/ Après avoir défini les côtes brutes, je fais un découpage grossier des placages et supports (medium (MDF) 10mm d’épaisseur pour les côtés et contreplaqué (CP) 5mm pour les fonds et couvercles).

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2°/ Passons à présent à l’encollage des fonds et couvercles (2a) puis à la mise sous presse (2b).
Une fois le temps de séchage écoulé, il faut nettoyer, c’est à dire enlever les papiers gommés et kraft qui recouvrent le bois (2c). C’est à ce moment que l’on découvre avec satisfaction (ou pas :)) la face visible de la marqueterie.

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3°/ Pour les côtés des boîtes, j’ai décidé de positionner le fil du bois dans le sens de la hauteur et non de la longueur. La jointure entre les deux essences est découpée à la scie à chantourner afin d’introduire des imperfections qui n’existeraient pas avec une règle et une scie à placage. (j’apprécie les lignes droites pas tout à fait droites, je me confie..)

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4°/ Nous voilà prêts pour l’encollage des côtés, suivi du nettoyage.

5°/ Ponçage des placages, application de bouche-pores puis reponçage afin d’obtenir une surface complètement plane (avec éventuellement quelques pores légèrement visibles pour satisfaire mon besoin d’imperfection).

6°/ Finitions: application de gomme laque au tampon.
De manière générale, les finitions (comme leur nom l’indique) se font en dernier mais il me serait alors impossible de vernir l’intérieur de la boîte.

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7°/ Usinages à la défonceuse:
a/ rainures permettant d’insérer les fonds. J’utilise une fraise droite dont le diamètre correspond à l’épaisseur du fond.
b/ feuillures qui vont permettre de poser les couvercles. (Utilisation de la même fraise).
c/ usinages « folding » avec fraise en V à 90°.

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8°/ Après avoir découpé les fonds aux dimensions finales (8a), on va pouvoir passer au collage des boîtes (8b).

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9°/ Mise aux dimensions des couvercles.

10°/ Touches finales: finition des chants (peinture acrylique ou placage selon les modèles).
retouches vernis gomme laque suite au léger ponçage des arêtes.

That’s it!

Les photos des boîtes finalisées sont publiées dans l’article Hayate.

Idées de modèles

Voici quelques exemples de volets pour butaï.

Si vous avez une idée ou envie particulière n’hésitez pas à m’en faire part, je serais ravi d’y répondre.

Qu’est-ce qu’un kamishibaï?

Historique:
Le kamishibaï ou théâtre d’images signifie littéralement : « jeu théâtral en papier ». C’est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images défilant dans un petit théâtre en bois, à trois ou deux portes (butaï). Ce n’est qu’en 1923 qu’apparaît le premier kamishibaï pour enfants, intitulé La chauve-souris d’or et inspiré des mangas. Depuis les années 70, le kamishibaï s’est répandu dans le monde et s’est adapté aux conditions culturelles des pays d’accueil.

Description:
Le kamishibaï peut être utilisé facilement dans tous les lieux de rencontres (bibliothèques, écoles, hôpitaux, prisons, maisons de retraite…). Il est irremplaçable pour l’alphabétisation, la lecture de l’image, l’apprentissage de la lecture à haute voix, la création et l’écriture d’histoires par les enfants. Les planches cartonnées, les illustrations du kamishibaï racontent une histoire, chaque image présentant un épisode du récit. Le recto de la planche, tourné vers le public, est entièrement couvert par l’illustration, le verso est réservé au texte. Les planches illustrées sont introduites dans la glissière latérale. Une fois ouverts, les deux volets latéraux dirigés vers l’avant assurent l’équilibre de l’objet. L’arrière est évidé pour que le conteur puisse lire le texte. Le butaï se pose sur une petite table par exemple (à l’origine il était à l’arrière d’un vélo au Japon) à une hauteur suffisante pour être bien vu par tous. Il encadre l’image et focalise l’attention des auditeurs sur l’illustration. Il sépare d’une manière claire le monde de la réalité extérieure et celui de la fiction. Parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l’image en deux ou trois étapes, en s’arrêtant aux traits de repère pour créer du suspense. Cette technique, particulière au kamishibaï, donne du mouvement à l’illustration, comme dans un dessin animé, et multiplie les scènes imagées par deux ou trois. Parfois, l’image est retirée rapidement, créant un effet de surprise. Une séance de kamishibaï se prépare comme une pièce de théâtre et peut se personnaliser à votre gré (ajout de bruitages, etc.).

(source: Wikipédia)