Histoire:
L’âge du jeu de tangram, appelé en chinois « Tchi’i Tchi’iao pan », « La plaquette de sagesse » ou encore « La plaquette aux sept astuces » n’est pas connu, mais il semble remonter à la haute antiquité.
Une légende dit qu’il y a 1000 ans en Chine un homme du nom de « Tan », fit tomber un carreau qui se brisa en 7 morceaux. En essayant de rassembler les morceaux pour reconstituer le carreau, l’homme s’aperçut qu’avec les 7 pièces il était possible de créer de formes multiples, d’où l’origine du jeu de tangram.

Description:
Le tangram se compose de sept pièces qui peuvent se juxtaposer pour former un grand carré de surface 16 :
5 triangles isocèles rectangles, de trois tailles différentes: deux petits de surface 1, un moyen de surface 2, deux de surface 4.
1 carré, de surface 2.
1 parallélogramme, de surface 2.
Le parallélogramme est la seule pièce chirale : pour le faire correspondre à son image dans un miroir il faut le retourner par la troisième dimension.

Le casse-tête:
le but du jeu est de reproduire une forme donnée, généralement choisie dans un recueil de modèles. Les règles sont simples : on utilise toujours la totalité des pièces qui doivent être posées à plat et ne pas se superposer.
Les modèles sont très nombreux, on en répertorie presque 2 000 dont certains extrêmement difficiles. On peut les classer en deux catégories : les modèles géométriques et les modèles figuratifs.
Un grand nombre de figures géométriques peuvent être reproduites, mais certaines sont très représentatives des rapports mathématiques et géométriques liant les différents éléments. Une réflexion sur certaine figures permet d’en déduire des théorèmes géométriques d’une façon visuelle.